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Les startups à impact en forte progression
-le poool french tech a mené une enquête auprès de 400 startups en ille-et-vilaine
-43% des entreprises créées sont dites « à impact »
-46% mettent en place des actions RSE dans leurs structures
Guidé par un besoin de mieux connaître les startups du territoire brétilien, le Poool – French Tech Rennes-Saint-Malo – a lancé une enquête auprès de quelques 400 entreprises révélée le 20 février. Les activités créées en lien avec les transitions sociales, sociétales ou environnementales sont de plus en plus nombreuses à côté des sujets deeptech, marque de fabrique de l’univers startup du territoire.
Photo de famille des startups
Quel est le portrait des startups en Ille-et-Vilaine ? C’est à cette question que répond l’enquête diligentée par le Poool. « Nous voulions dépasser les données factuelles des levées de fonds et des créations d’entreprises pour mieux connaître leurs attentes, besoins, envies sur le territoire », explique Marion Trommelschlager, responsable de la communication du Pool French Tech Rennes-Saint-Malo, à l’initiative de ce questionnaire. Un des premiers enseignements: le profil des créateurs. Ils sont en très large majorité ingénieurs (69%), contre 29% de « commerciaux ».
« Nous sommes dans un environnement assez typé Deeptech. Sur le territoire, les filières sont bien présentes avec un terreau fertile porté au niveau local et national par la French Tech. La cybersécurité est le troisième domaine d’activité », précise Marion. Le numérique est toujours très présent et représente 66% des activités des structures, même si ce chiffre est en baisse. Fait nouveau: l’émergence des entreprises en lien avec les enjeux sociétaux et environnementaux.
« Nous voulions dépasser les données factuelles des levées de fonds et de créations de startups »
Marion Trommelschlager, responsable communication du Poool
Près de la moitié des startups sont dites « à impact »
Qu’il soit social, sociétal ou environnemental, la proportion d’entreprises « à impact » est de 43 % en 2020, alors qu’elles n’étaient que de 20% avant 2020. « Le profil des startups s’est élargi. Les activités en lien avec ces questions sont en forte croissance. Nous travaillons notre programmation, rendez-vous, contenus en ce sens », détaille la porte-parole du Poool. Ce sont les activités liées à l’environnement, l’énergie et la santé qui sont en tête, même si les créations sur ce thème sont en baisse. Elle représentent 9% des nouvelles créations, contre 18% avant 2020. Lors de la Matinale des créateurs, évènement organisé par l’association qui met en avant les créations de startup intervenues en 2023, on pouvait découvrir l’entreprise Sollys qui, à partir de champs solaires de miroirs de Fresnel, peut stocker et créer de l’énergie ou encore Sonaide qui propose une alternative aux bracelets ou tours de cou proposés aux personnes âgées pour éviter les chutes au domicile.
Mais ces entreprises donnent-elles l’exemple quand on parle de RSE (responsabilité sociétale des entreprises) ? 46% d’entre elles ont mis en place en interne des actions RSE. Mais 20% affirment toujours que ce n’est pas une priorité. « J’ai trouvé les réponses très honnêtes. Quand on parle de RSE, la question de la parité, par exemple, n’est pas prioritaire pour 29%. Ce n’est pas très glorieux, cela fait réfléchir. Cette enquête a le mérite de mettre en avant les sujets qui leur sont essentiels », constate Marion. Quel que soit le domaine d’activité, ces startups en très grande majorité de moins de 10 salariés se disent, à 86%, confiantes pour les années à venir.
Près de la moitié des startups d’Ille-et-Vilaine sont impliquées dans une démarche RSE mais près de 30% reconnaissent que la parité n’est pas prioritaire- (Enquête le Poool février 2024)
C.M.