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Bioblitz : connaître les espèces pour mieux les protéger
- Un bioblitz était organisé les 17 et 18 avril sur le campus de Ker Lann à Bruz
- C’est un inventaire éclair de la biodiversité
- L’objectif ? recenser les espèces présentes dans la zone
- Des données qui permettront d’enrichir un atlas de la biodiversité
Les 17 et 18 avril, 240 participants, experts et débutants, ont arpenté le campus étudiant de Ker Lann durant 48 heures à la recherche d’espèces locales, à l’occasion du Bioblitz. L’évènement, organisé par UniLasalle, l’ENSAI et l’ECAM a permis de réaliser un inventaire éclair de la biodiversité. Reportage.
Un inventaire biologique éclair
C’est sous une belle éclaircie que les participants au Bioblitz se sont élancés mercredi 17 avril, munis de livres naturalistes, d’appareils photos, d’épuisettes et de jumelles. Leur mission ? Identifier et répertorier toutes les espèces d’organismes vivants présents autour du Campus de Ker Lann. « L’objectif était de réaliser un inventaire biologique éclair (blitz signifie éclair en allemand) autour du campus, en l’espace de 48 heures, donc avec une nocturne », explique Iris Bouchonnet, chargée de mission écologique et sociétale à UniLasalle et organisatrice du Bioblitz.
Les participants, enfants, étudiants, professeurs, retraités (l’évènement était ouvert à tous) étaient réunis par groupes d’espèces : faune, flore, oiseaux, insectes pollinisateurs, libellules et papillons, avec comme guide, un expert en la matière. « Au total, une quinzaine d’experts bénévoles ont répondu présent », s’est réjouit Iris.
À chaque espèce sa méthode d’observation
Pour ce qui concerne les oiseaux, « il faut d’abord tendre l’oreille car les chants sont caractéristiques » informe une participante retraitée, heureuse de pouvoir transmettre son savoir aux plus jeunes. « Ensuite on tourne le regard en direction du son et là on peut deviner de quelle espèce il s’agit ».
« Sortir du labo pour faire du terrain »
Après avoir repéré les espèces à l’oeil nu ou aux jumelles, les participants devaient les recenser dans un tableau.
« Ces données vont permettre d’enrichir un atlas de la biodiversité »
Iris Bouchonnet, chargée de mission écologique et sociétale à UniLasalle, organisatrice du Bioblitz
Enrichir l’atlas de la biodiversité
Grâce aux explications détaillées des experts, les participants apprennent également que certaines espèces modifient leur aire de répartition. Une façon pour elles de s’adapter au changement climatique, qui affecte très lourdement l’équilibre des écosystèmes. Ainsi, des fleurs autrefois visibles dans le sud de la France apparaissent en Bretagne.
Toutefois, établir un comparatif reste compliqué, car peu d’études ont recensé la biodiversité à cet endroit. D’autres Bioblitz ont bien été réalisés mais sur d’autres campus. D’où l’intérêt de récolter ces données « Des données que l’on va capitaliser pour enrichir un atlas de la biodiversité« , indique Iris Bouchonnet. Pour comprendre ce qu’est un atlas de la biodiversité, regardez notre vidéo sur le sujet.